Façades ventilées

 

Le revêtement d’un édifice est un des défis les plus intéressants affrontés par les architectes au cours des dernières années. Certains l’ont interprété graphiquement, d’autres à travers la texture des matériaux, d’autres encore en l’annulant. Ces différentes expérimentations ont toutefois quelque chose en commun : la façade ventilée.
Un système de construction qui laisse une autonomie esthétique au concepteur, avec toutefois des bases solides et un avantage indiscutable au niveau de l’isolation thermique.

Siège Necotrans – Dakar

Les panneaux de céramique agrafés formant la double peau protectrice du bâtiment.

Une façade ventilée se compose, de l’extérieur vers l’intérieur, d’une couche de revêtement fixée à l’édifice à l’aide d’une structure d’ancrage spécifique.

Le vide qui se crée entre la structure et l’édifice devient ainsi l’espace où la circulation de l’air atténue l’amplitude thermique, en améliorant les performances de l’édifice.

Le bâtiment a revêtu sa propre peau protectrice et pérenne, avec un revêtement céramique basé sur les pleins et les vides et sur les effets de lumière et d’ombres.

Le mur ventilé est en somme un principe de construction contemporain qui satisfait, de façon continue, l’histoire de l’architecture.

Immeuble SEASIDE – Dakar

Un écrin de céramique en fusion avec l’environnement.

Le parti architectural d’une façade sud en céramique double peau répond à l’exigence de protection solaire.

La façade ventilée réalise une économie de 30% sur la climatisation et de 20% sur acoustique.